Niamey
« L’océan est loin mais, ici, tout le monde a déjà vu ou croit avoir déjà vu la mer... »
Extraits
« Depuis la Guinée, en passant par Bamako au Mali, Ségou, Mopti, puis Tombouctou, Bourem, Gao et Ansongo jusqu’à Niamey au Niger, la vie s’organise autour du fleuve. Le fleuve, c’est la vie. Bizarrement, le Niger a donné son nom au pays qu’il parcourt le moins. À la saison sèche, le cours d’eau s’amincit et découvre de larges bandes de terre jaune qui prennent, à Niamey, des allures de plages pour vacanciers. Des myriades d’enfants s’éclaboussent et transforment les berges en de vastes terrains de football constellés des taches colorées du linge qui sèche et parcourus par les troupeaux qui viennent s’abreuver.
L’océan est loin mais, ici, tout le monde a déjà vu ou croit avoir déjà vu la mer : en songhay, comme en tamasheq, "mer" et "fleuve" se disent avec le même mot. À la saison des pluies, le fleuve déborde et inonde les constructions en banco qu’il faut éternellement reconstruire. On rêve parfois de ciment dur. Malheureusement, des promoteurs s’attellent déjà à bétonner les rives d’hôtels et spéculent sur la construction de belles villas. Il est à craindre que le petit peuple de Niamey soit bientôt chassé des rives du fleuve. »
Extrait de Retour à Tombouctou, 2015, Éditions Gallimard
Œuvres
Niamey, Niger
Photographie et huile sur toile
49 x 40 cm
Le fleuve Niger à Niamey, Niger
Huile sur papier
41 x 31 cm
Niger
Acrylique sur papier
36 x 51 cm
Niamey, Niger
Acrylique sur papier
52 x 73 cm
Le fleuve Niger à Niamey, Niger
Acrylique sur papier
73 x 52 cm
Niamey, Niger
Huile sur papier
56 x 76 cm
Niamey, Niger
Acrylique et sable sur papier
56 x 43 cm
Niamey, Niger
Acrylique et sable sur papier
56 x 43 cm
Niamey, Niger
Acrylique sur papier
56 x 43 cm
Niamey, Niger
Huile et photographie sur toile
56 x 76 cm
Making-of
© Bruno Pellarin
© Bruno Pellarin
© Bruno Pellarin