Uvira
« En 1993, il y a eu la guerre. J’étais devant la porte de ma maison avec mon enfant lorsque mon beau-frère a surgi pour me prévenir qu’il y avait des gens qui affirmaient que j’étais Tutsi et qui cherchaient à me tuer… » Faustine
Extraits
« Le centre de transit UNHCR de Kavimvira fonctionne à plein dans un sens comme dans l’autre. Aujourd’hui ce sont des familles burundaises qui retournent au pays après parfois plus de vingt ans d’exil. Demain des familles congolaises reviendront du Burundi. Le décompte des morts causées par les guerres du Kivu s’estime au million près. Les déplacés et réfugiés se dénombrent avec la même précision.
(…) Lydia, l’une des filles de Faustine, est née en RDC et va découvrir pour la première fois le pays de ses parents.
Elle n’a pas vécu les vicissitudes qu’ont supportées sa mère et ses tantes désabusées. Elle chante Cabrel et adore Christophe. Elle souhaite poursuivre ses études d’informatique, ou, si elle n’en a pas les moyens se trouver un bon mari : "C’est vrai, c’est possible aujourd’hui puisque hommes et femmes, nous sommes sur un pied d’égalité !" Lydia a foi en la vie et une si bonne nature que Maman Faustine a su préserver. »
Extrait de Ténèbres au Paradis, 2011, Éditions Gallimard
Œuvres
Uvira, RDC
Acrylique sur papier
42 x 66 cm
Uvira, RDC
Tirage rehaussé à la gouache
125 x 70 cm
Uvira, RDC
Acrylique sur papier
42 x 33 cm
Uvira, RDC
Tirage rehaussé à la gouache
125 x 70 cm
Uvira, RDC
Acrylique sur papier
60 x 70 cm
Uvira, RDC
Tirage rehaussé à la gouache
125 x 70 cm
Uvira, RDC
Tirage rehaussé à la gouache
50 x 40 cm
RDC
C-Print
180 x 291 cm
Cartes
RDC, 2011
Gouache sur papier
46 x 37 cm
Making-of
Uvira, RDC
© Bruno Pellarin
Camp de transit UNHCR, Uvira, RDC
© Bruno Pellarin
Camp de transit UNHCR, Uvira, RDC
© Bruno Pellarin