« L’immense prairie mongole ondulait à perte de vue. Je distinguai des troupeaux de chevaux au loin, paissant sur de douces collines parsemées des petits points que formaient au loin les yourtes des nomades... »
Extraits
« Je m’étais endormi dans la voiture. La ville au sud de la province de Mongolie-Intérieure où nous avions atterri m’était apparue aussi sinistre que les précédentes, que toutes celles du nord-est de la Chine que j’avais pu visiter depuis un mois. Sinistre, la route que nous suivions depuis des heures. Je désespérais de voir en ce pays autre chose que le théâtre prémonitoire d’un monde industrieux, triste et pollué. La province de Mongolie-Intérieure chinoise ne ressemblait pas du tout à mon idée de la Mongolie de la steppe, de je ne sais quoi de pur, d’immense et de bucolique.
J’en avais assez et je m’étais endormi. Lorsque j’ouvris les yeux, l’immense prairie mongole ondulait à perte de vue comme une grande houle verte. (…) Je vis passer dans le lointain un bolide traversant la vaste plaine. Sa Ren Tong Ga La retournait chez elle avec sa sœur sur le porte-bagage. On m’indiqua la direction de sa yourte. »
Extrait de Zoé Zoé, Femmes du mondes, 2007, Éditions Gallimard
Œuvres
Mongolie-Intérieure
C-Print
150 x 243 cm
Mongolie-Intérieure
C-Print
150 x 266 cm
Cartes
Gouache sur papier
80 x 120 cm
Making-of
© Bruno Pellarin
© Bruno Pellarin
© Bruno Pellarin
Images de Delphine Bole